vendredi 3 février 2017

Des claps et des cris

D'abord il y a un gong.
Bon, en fait, dès cinq heures du matin on entend des gongs 
qui retentissent à Mac Leod
Enfin, je dis cinq heures du matin parce qu'une nonne m'a dit qu'elles se réveillaient à cinq heures du matin, parce que pour moi
cinq heures 
c'est encore le plus profond de la nuit. 
Durant ces journées passées là-bas
j'ai appris à ne pas me réveiller au son des gongs des nombreux couvents et monastères de la bourgade...
Mais je m'égare...
Donc, il y a un gong
Et la tranquillité du temple/monastère/couvent part à vau-l'eau.
C'est l'heure des débats de dialectique
sur des textes de la religion que ni vous ni moi
enfin vous peut-être mais moi sûrement pas
ne comprenons...
Et pas seulement parce que c'est en tibétain
Bon.
Il y a des gestes fabuleux qui rythment ces échanges critiques affûtant l'esprit
des claquements de mains
des déhanchés
des lassos de chapelet
des moulinets de bras
des cris
A entendre dans "Instantanés du monde à Mac Leod Ganj"
A comprendre
si l'on trouve le temps d'aller écouter les grands lamas de l'Institut de Dialectique Bouddhiste
Pour ça, faudrait se lever un peu plus tôt...
Au son du gong, peut-être...
Photographie©Anne Bonneau

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