Elle
veut absolument m'emmener le voir
Poe
le
tiki
d'Upeke.
Même
s'il faut braver la brousse
les
bestioles
les
rochers dissimulés
qui
font trébucher.
En
vérité
elle
ne l'appelle pas "le tiki"
mais
"le caillou"
juste
"le
caillou".
Alors
quoi
tout
ça pour voir un caillou?
C'est
plus le symbole
que
le "caillou" lui-même
qui intéresse Poe.
le
lieu en fait
qui
la fait vibrer.
Car
le sacré
n'est
ni dans la pierre
ni
même
dans
le symbole.
Mais
dans ce lieu
pris
entre terre et vent
entre
air et océan
dans
les ombres des arbres à pain
le
pied glissant sur la mousse
le
jarret lacéré de feuilles
les
éclats de soleil entre les lianes des banyans.
Le
sacré de Poe
il
est là
dans
les gestes de la danse
qu'elle
accomplit
en
mémoire
de
tant d'autres Poe
qui
les ont tracés là
avant.
Un
sacré
éphémère
et
perpétuel.
Ecoutez
cette danseuse
aux
prises entre ses sacrés
dans
"Instantanés du monde à Upeke" (cliquez
ici pour entendre l'émission)
Photographie©Anne Bonneau
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