Zanzibar
était comme ça
une
île au milieu des eaux
oh
très
vives
et
très passantes.
Des
courants d'Est ou d'Ouest,
des
vents de mousson
qui
n'en font qu'à leur tête
et
apportèrent
du
nord
un
sultan
et
son goût
pour
les choses
raffinées.
Par
exemple
la
musique.
Pas
celle de l'Ouest
ou
de l'Est lointain.
Non
le
Taarab
d'Oman.
Arrivé
dans ses bagages
et
tenu
bien
secret
en
ces murs
pour
la joie
du
Sultan.
Que
croyez vous qu'il arrive ensuite?
Comme
si le chant
et
la joie qu'il procure
pouvait
être circonscrit
aux
seules royales oreilles!
Comment
les fameux clubs où l'on chante
se
sont disséminés dans tout Zanzibar
et
ont volé un peu d'acidité
-bienvenue-
aux
sirops des rues
vous
le saurez
en
écoutant
"Instantanés
du monde à Vuga" (cliquez
ici pour entendre l'émission)
Photographie©Anne Bonneau
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