Dans
le silence de Sidhpur
si
incongru
pour
une ville indienne
il
y a
le
muezzin de l'aurore
suivi
de près
par
les cris des perroquets
l'appel
des mendiants
un
balai de paille
et
les clés.
Vérrouiller
dévérrouiller
les
ouvrir
et
les fermer.
Les
maisons des Bohras
vivantes
une fois l'an
s'ouvrent
et se referment
pour
secouer leur poussière.
Et
parfois aussi
de
plus en plus souvent
sous
les assauts
des
brigands
bandits
et
autres aigrefins
attirés
par les antiquités
laissées
là
sous
clé
sous
les regards usés
des
serviteurs abîmés.
Qui
ouvrent
secouent
et
referment.
en
attendant.
En
attendant qu'on tourne à nouveau les yeux vers elle
en
attendant
que
vous veniez la voir.
Ecoutez
cette ville en suspens
dans
"Instantanés du monde à Sidhpur" (cliquez ici pour entendre l'émission)
Photographie
©Anne Bonneau
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire