Photo AB
Monsieur Zhang, ancien propriétaire de ces maisons-palais du village de Tuanshan évoque la vie de ses ancêtres, au début du XXème siècle
" Leur fortune a été presque entièrement dépensée
pour construire cette maison. Ils ont payé très cher pour faire cette
construction. Chaque jour il y avait entre dix et vingt carrioles qui apportaient
du matériel : du bois, des tuiles, des briques, etc. Ils voulaient
absolument que l’on paie tout de suite le moindre fournisseur : on payait
aussi la main-d’œuvre, les ouvriers qui construisaient les portes ou les fenêtres :
il y avait une façon un peu spéciale de les rémunérer : ceux qui fabriquaient
ces portes et ces fenêtres à claires-voies, étaient payés en fonction du bois
qui était extrait de leur planche : on pesait les copeaux de bois qu’ils
avaient sculptés et on leur donnait autant en argent, le même poids ! C’était
un travail magnifique d’une grande finesse, mais qui a coûté très cher ! Les
artisans étaient payés chaque jour. C’était une tradition de la famille :
ne jamais devoir d’argent à personne sitôt la nuit tombée !"
Pour savoir, pourquoi ces palais ont des airs de squats aujourd'hui, écoutez "Instantanés du monde, à Tuanshan"
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lundi 23 avril 2012
Fortune et décadence
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