samedi 30 mars 2013

De la terre, des dieux, du sang et du vent

Devant la salle de danse
à Palakkad
s'enchevêtrent des arbres
dans un bois sacré
entouré de murets.
Des statues de serpents
y sont représentées.
Les femmes rentrant des champs
portant des fagots de bois
sur leur tête
en passant
s'inclinent
quand même
un tantinet
devant.
Dedans
les filles s'inclinent
devant Parvati
et ondulent
comme le vent
sur les champs de riz.
Il faut tout ça
pour que le Mohiniyattam prenne vie.
De la grâce
et du vent.
Entre danse sacrée
et danses des entrailles
c'est selon.
Mais dans les chorégraphies
il est toujours question
de sang
et de dévotion
Ecoutez, dans "Instantanés du monde, à Palakkad"

Photographie © Anne Bonneau

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire