A priori on peut pas se perdre
à priori
sur l'île d'Hiva Oa
ben oui
y'a qu'une route.
Sauf que.
Sauf que si l'on me dit
à moi
femme des villes
que je devrais tourner à gauche, au bout,
je cherche
la route à gauche, au bout.
Et aussi
je regarde
la beauté de ce qui m'entoure
et je ne regarde pas
les ravins qui m'entourent
et les chèvres qui sautent devant ma route
en pierre et en terre.
Bref
je tremble
je sursaute
je prends des suées
je m'époustoufle
et je ne vois pas de route à gauche.
J'arrive dans une vallée
qui n'est pas celle que je cherche
au bout d'une longue descente, en tremblant.
Et là, un jeune homme lavant son cheval les pieds nus devant sa maison
me dit
"Ben oui Madame, t'as pas vu la route!"
et moi de répondre
"Y'a pas de route!"
...
y'a pas de route...
Parfois
souvent
je m'afflige moi-même.
y'a pas de route...
...
Le gars ne se moque pas de moi
non
il prend ses méduses
monte dans mon auto
et me ramène
sur le bon chemin.
Et puis, une fois là-haut, il redescend en courant, tout droit, dans sa vallée.
La route est là.
Une épingle
piquée en biais
dans la chevelure verdoyante
de "ma" vallée
beaucoup plus bas.
Reconnaissance éternelle à ce jeune garçon!!!
Ecoutez l'émission, dans "ma" vallée
Ici (vous cliquez, vous entendez) "Instantanés du monde à Hanapaaoa"
Photographie©Anne Bonneau
à priori
sur l'île d'Hiva Oa
ben oui
y'a qu'une route.
Sauf que.
Sauf que si l'on me dit
à moi
femme des villes
que je devrais tourner à gauche, au bout,
je cherche
la route à gauche, au bout.
Et aussi
je regarde
la beauté de ce qui m'entoure
et je ne regarde pas
les ravins qui m'entourent
et les chèvres qui sautent devant ma route
en pierre et en terre.
Bref
je tremble
je sursaute
je prends des suées
je m'époustoufle
et je ne vois pas de route à gauche.
J'arrive dans une vallée
qui n'est pas celle que je cherche
au bout d'une longue descente, en tremblant.
Et là, un jeune homme lavant son cheval les pieds nus devant sa maison
me dit
"Ben oui Madame, t'as pas vu la route!"
et moi de répondre
"Y'a pas de route!"
...
y'a pas de route...
Parfois
souvent
je m'afflige moi-même.
y'a pas de route...
...
Le gars ne se moque pas de moi
non
il prend ses méduses
monte dans mon auto
et me ramène
sur le bon chemin.
Et puis, une fois là-haut, il redescend en courant, tout droit, dans sa vallée.
La route est là.
Une épingle
piquée en biais
dans la chevelure verdoyante
de "ma" vallée
beaucoup plus bas.
Reconnaissance éternelle à ce jeune garçon!!!
Ecoutez l'émission, dans "ma" vallée
Ici (vous cliquez, vous entendez) "Instantanés du monde à Hanapaaoa"
Photographie©Anne Bonneau
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire