jeudi 29 décembre 2011
mardi 27 décembre 2011
Envie de souffler un peu?
Photo AB
Je suis sûre que lui, peut vous donner des cours
Lui, c'est un vénérable berger de la tribu Dhangar, qui est à peu près le seul à savoir encore jouer de cette flûte pour appeler les troupeaux
Vu que les troupeaux, on ne les laisse plus vaquer seuls dans la forêt de Netorlim
Plus besoin de les appeler, on les surveille
Quand cet homme joue, juste, pour vous, pour vous faire entendre, il ne s'arrête plus
Sa mélodie est perpétuelle
Inspirant par le nez, jouant un air si doux que tout le village se retrouve autour de sa case
Vous vous moquez bien de la terre mouillée ou vous vous êtes assis pour l'écouter
La côte est loin, Goa est loin, l'Inde est loin, quant au reste du monde, oh, qu'il est loin...
A écouter, dans "Instantanés du monde, dans les forêts de Netorlim"
Netorlim, un bon coin, pour souffler un peu
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samedi 24 décembre 2011
Un goût, de fruit noir?
Photo AB Que les choses soient claires, je ne suis pas une experte, loin de là Bon, j'apprécie le vin, et le Et forcément, c'eût été une grande lacune de ne pas goûter ce vin-là, alors que je plongeais avec passion mon micro dans les verres, caves et gosiers des habitants du Yunnan Mais je crois avoir ressenti une légère appréhension, quand la gentille Madame Chang qui a interrompu son repas du soir à 6 heures, pour me faire goûter sa production, attendais mon avis Style, "Alors, qu'est-ce qu'elle en pense la Française?" Si un jour ça vous arrive, je vous donne une liste de mots à utiliser: -Intéressant -Fruité -Subtil -Harmonieux -Équilibré et bien-sûr, pléthore de très, extrêmement, vraiment, et autres superlatifs amicaux Bon, en vérité en vérité, j'arrête de faire la pimbêche Française, son vin était tout simplement, bon. Mais Je crains d'avoir eu, ce jour-là, les papilles un peu endommagées, par la pollution environnante... Un goût de fer et de charbon dans la bouche qui ne vous quitte pas dès que vous posez le pied dans la ville de Mile D'ailleurs, tout le monde portait des masques de coton, j'aurais dû me méfier... et même le nez qui saigne au bout d'une heure... Bon. J'en ai rapporté une bouteille Je la goûte en compagnie de toutes mes papilles et de mon cerveau à nouveau entier Mais que les choses soient claires, je ne suis pas une experte, loin de là... |
jeudi 22 décembre 2011
Vin à valeur ajoutée
Qui dit bon vin dit vin vieux
Oui mais
Quand cela ne fait qu'une pincée d'années seulement que l'on se plonge en cuve, s'agit de se trouver des ancêtres somptueux, pour dorer son étiquette
C'est ce qu'on fait, dans ce "château" du Yunnan :
On se souvient, sur cette fresque géante- un bas-relief de 10 mètres de long sur 5 de haut, planté dans le jardin de l'usine vinicole- que ce sont les missionnaires Français qui ont apporté ici, les vignes et le vin, messe oblige...
On crée aussi un musée, avec grappes dans le formol et fûts antiques
On ose même se souvenir des heures sombres de la Chine, quant à sa relation avec les traditions...
Bon, faut pas trop en parler, quand même...
A écouter, dans "Instantanés du monde, à Mile"
Photo AB |
Oui mais
Quand cela ne fait qu'une pincée d'années seulement que l'on se plonge en cuve, s'agit de se trouver des ancêtres somptueux, pour dorer son étiquette
C'est ce qu'on fait, dans ce "château" du Yunnan :
On se souvient, sur cette fresque géante- un bas-relief de 10 mètres de long sur 5 de haut, planté dans le jardin de l'usine vinicole- que ce sont les missionnaires Français qui ont apporté ici, les vignes et le vin, messe oblige...
On crée aussi un musée, avec grappes dans le formol et fûts antiques
On ose même se souvenir des heures sombres de la Chine, quant à sa relation avec les traditions...
Bon, faut pas trop en parler, quand même...
A écouter, dans "Instantanés du monde, à Mile"
mardi 20 décembre 2011
Des châteaux... en Chine!
Photo AB Mais je les avais bien vu pourtant, bon sang, je n'ai pas rêvé! Si, si, j'en suis sûre, d'avoir lu un article sur ce "château" au Yunnan, où est produit la majorité du vin du sud de la Chine Sauf que, sur place, autant de château que de beurre en broche Un portail monumental en fer forgé, doré et fleur-de-lysé, devant une usine de béton. C'est tout. Mon interprète hausse le sourcil quant à la naïveté de mes questions "Le château? Made in photoshop! La Chine est tellement grande, on peut dire n'importe quoi, ça fait chic de montrer un château devant les vignobles, de toutes façons, les gens n'iront pas forcément voir..." Du vin, des larmes, en français dans le texte, c'est à écouter sur "Instantanés du monde, à Mile" |
dimanche 18 décembre 2011
De la modestie...
Photo AB
"Quand j'allais au marché le matin pour acheter ma nourriture, je pouvais prendre de la viande tous les jours. Mes voisins ne pouvaient s’offrir que des légumes, six jours par semaine, et peut-être de la viande une fois par semaine. Ce que je faisais, j'allais acheter ma viande, parce que je voulais en manger, mais je la rangeais au fond de mon sac, et dessus, je mettais les légumes. Quand on rentrait tous à la maison, avec nos courses, on était tous pareils !
C’est ce type de sentiments qui existaient dans ma vieille ville… "
Abdul Sherrif, anthropologue Zanzibarite, à écouter, en buvant un café, dans "Instantanés du monde à Malindi"
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vendredi 16 décembre 2011
Un café en terrasse...
Photo AB ... là, dans les ruelles de Zanzibar Pas compliqué, elles sont partout, les terrasses Au pied de chaque maison, ces endroits où l'on s'assied à volonté, pour prendre un café : des vendeurs sont là, du matin au soir, une bouilloire sur un feu menu de charbon, ou juste une bouteille isotherme et des petits verres Parfois, même, un transistor, qui retransmet le match de foot Mais souvent, des conversations à bâton rompu, et aussi, des hommes silencieux le regard perdu sur la rue, les doigts serré sur le verre de Kawa Au long de chaque rue, ces espaces accueillants Pour se poser Lire un peu Bavarder Observer Dessiner Prendre un café Laisser passer le temps... Je ne sais pas moi, qu'est-ce que vous faites, vous, aux terrasses de café? Vous n'aurez pas le parfum du café parfumé à la girofle, mais tous les sons, pour vous donner envie d'y aller, dans "Instantanés du monde, à Malindi" |
mercredi 14 décembre 2011
Au bout du voyage...
photo AB |
Une montagne retirée du Yunnan, sur laquelle les Immortels aiment se poser
Ils abandonnent alors leur forme de grue, quittent les nuages et vous frôlent en courant d'air...
Il y avait foule à Weibaoshan, pour la consécration d'un temple taoïste
Foule de mortels aussi
Bardés d'appareils photos et de téléphone portables qui font des interférences avec mon micro
Par chance, ce temple-là, un peu plus haut dans la montagne était désert
Juste, une vieille dame, qui cousait des semelles
Juste, ce qu'il me fallait pour me poser un instant
Le temps d'un nuage qui passe, et je redescends
A suivre, les prochaines semaines, dans les"Instantanés"
vendredi 9 décembre 2011
Où suis-je?
Photo AB
Treize heures de vol, trois heures de transit, encore trois heures de vol, sept heures de voiture et environ 500 marches d'escaliers.
Rien de tel, comme sas de décompression pour passer d'un monde à l'autre...
Rien de tel, comme sas de décompression pour passer d'un monde à l'autre...
Où suis-je?
Devinez!
mercredi 7 décembre 2011
Bien dormi?
Photo AB
" Bien dormi?"
" Ah oui, super!"
" Tiens, c'est bizarre, quand ils passent la première nuit sur l'île Ronde, les gens ne peuvent pas fermer l'oeil..."
J'écarquille un peu les yeux ( pour les garder plus ouverts...) et m'étonne, comme quelqu'un qui fait sa maligne...
Évidemment que je n'ai pas pu fermer l'oeil, mais je ne vais tout de même pas l'avouer, alors que je suis aux anges d'être ici.
Il m'a fallu quelques mois pour obtenir l'autorisation de venir poser le pied dans cette réserve naturelle mauricienne
Alors quand j'ai obtenu que les garde-côte m'y déposent avec une autorisation de deux heures seulement, j'étais trop heureuse
Et quand le temps s'est gâté, et que le petit bateau nous a appelé par radio pour nous dire que finalement, ils ne pouvaient pas revenir me chercher, j'ai sauté de joie.
Il y a eu alors de belles interviews avec la pincée de scientifiques et les deux gardiens qui vivent là
Une partie de pêche au soleil couchant
Un cari de poisson
et la nuit.
Où les lézards de Telfair vous grimpent dessus quand vous dormez
et si vous les embêtez, par exemple, juste, si vous vous tournez dans votre sommeil, et qu'ils se trouvent contre votre flanc, ils mordent
Et vous ne les entendez pas venir, parce que les fouquets hurlent chantent, comme des fantômes
"Bien dormi?"
" Ah oui, super!"
De toutes façons, pour rien au monde je n'aurais manqué le lever du soleil sur l'île plate
Le bateau viendra bien assez tôt me reprendre...
Une journée à l'île Ronde, c'est à écouter, dans Instantanés du monde
dimanche 27 novembre 2011
Thé beurré?
La simple évocation du thé beurré, typiquement tibétain, fait hurler la majorité des occidentaux. Ah. Évidemment que j'ai goûté! Bien-sûr, cela n'a rien à voir avec un Ceylan qui vous fait lever fissa, ni même avec la tendresse d'un genmaicha Mais... ça a le mérite d'être chaud doux réconfortant pas tannique pour un sou. De la douceur roborative, qui à chaque gorgée vous fait comprendre que vous avez besoin de calories pour que votre grand corps puisse franchir, je ne sais pas moi, une montagne, ou la rue jusqu'au CCD* le plus proche. Lors des enseignements donnés par le Dalaï Lama, à Tsuglagkhang, on sert ce thé, et des pains à la vapeur, à plus de cinq mille dévots chaque jour... *Café Coffee Day, "le" Starbuck made in India... Photos AB |
jeudi 24 novembre 2011
Techno and co
Photo AB |
Traductions simultanées par une batterie d'interprètes aussi concentrés qu'acquis à la cause ( en japonais, corééen, espagnol, anglais, chinois, mais pas français...) avec diffusion direct sur les ondes FM
Les vendeurs de petites radios (made in China, si, toutes!) avaient posé des afichettes devant leur boutique quelques jours avant l'évènement : triomphe de la technologie...
Bon, en même temps, Kalsang me l'a dit : " Il y a plein de gens qui ne comprennent pas ce qu'Il dit, mais c'est pas grave : on croit que juste en écoutant Sa voix, on accumule des grâces"
Alors...
Photo AB |
mardi 22 novembre 2011
L'attente
Photo AB |
On discute, on prie, on regarde, et aussi, on ne fait rien.
Il n'y a qu'à attendre
Il va arriver
Oui
Ils étaient plus de cinq mille, à l'attendre, le Dalaï Lama, pour un enseignement qui allait durer trois jours.
Sur l'affichette, collée dans les rues de Mac Leod, aux côtés des cours de yoga, des super guru, des leçons de cuisine et des manifs pour le Tibet libre, c'était écrit : prendre son coussin et son bol.
C'était à peu près les seuls objets autorisés dans l'enceinte du temple de Tsuglagkhang.
Avec les chapelets et les moulins à prières.
Pas de téléphone portable, pas d'appareil photo
Il fallait juste attendre
En discutant, en priant, en regardant, en ne faisant rien
Moi, j'enregistrais
C'est à entendre, dans "Instantanés du monde, à Tsuglagkhang"
samedi 19 novembre 2011
Des claps et des cris
Photo AB D'abord il y a un gong. Bon, en fait, dès cinq heures du matin on entend des gongs qui retentissent à Mac Leod Enfin, je dis cinq heures du matin parce qu'une nonne m'a dit qu'elles se réveillaient à cinq heures du matin, parce que pour moi, cinq heures c'est encore le plus profond de la nuit. Durant ces journées passées là-bas, j'ai appris à ne pas me réveiller au son des gongs des nombreux couvents et monastères de la bourgade... Mais je m'égare... Donc, il y a un gong Et la tranquillité du temple/monastère/couvent part à vau-l'eau C'est l'heure des débats de dialectique, sur des textes de la religion que ni vous ni moi , enfin vous peut-être mais moi sûrement pas, ne comprenons... Et pas seulement parce que c'est en tibétain Bon. Il y a des gestes fabuleux qui rythment ces échanges critiques affûtant l'esprit des claquements de mains, des déhanchés, des lassos de chapelet, des moulinets de bras, des cris A entendre dans "Instantanés du monde à Mac Leod Ganj" A comprendre, si l'on trouve le temps d'aller écouter les grands lamas de l'Institut de Dialectique Bouddhiste Pour ça, faudrait se lever un peu plus tôt... Au son du gong, peut-être... |
jeudi 17 novembre 2011
Prendre la robe
Photo AB |
Il n'est pas devenu moine tout jeune, Namsa Chenmo, le tailleur officiel du Dalaï Lama.
Ce n'est qu'après le flot d'une vie tumultueuse, un mariage, cinq enfants, un départ précipité du Tibet, dans les pas de Kundun, que cet homme aux allures de sage a pris la robe pourpre et safran.
" Tu ne peux pas garder cet art pour toi tout seul, tu dois l'enseigner aux autres" lui a dit un jour le Saint Homme lors d'une rencontre entre plis et surpiqûres.
Namsa Chenmo enseigne alors cette technique si précise, si précieuse, de la couture des vêtements monastiques, aux plus jeunes.
Une forme de prière?
A écouter, dans "Instantanés du monde à Mac Leod Ganj"
mardi 15 novembre 2011
Indispensables accessoires
samedi 12 novembre 2011
Du bon usage de la mélodie
photo AB |
Un instrument qui signifie " Mélodie" en tibétain, c'est Tenzin Tsedup qui nous l'a dit
Bon.
Mais quand tous se sont mis à jouer dans cette longue salle sombre, c'était plus cacophonie que mélodie.
Cela m'a rappelé les cours de flûte, au collège... vous voyez?
Kalsang, l'interprète, s'est enfuie
Pierre et Tiphaine, en faisant le mixage, m'ont demandé à plusieurs reprises " Tu es sûre que tu veux vraiment le laisser 10 secondes?" avec des sourires contrits. Parce qu'ils sont polis.
C'est vrai, je me souviens, après avoir enregistré mes trois minutes réglementaires ( c'est moi qui fait le règlement, et là, je me suis demandée si ce n'était pas un peu long, trois minutes d'ambiance, tout compte fait...) j'avais une sorte de ... vertige des profondeurs? ivresse comateuse? l'impression d'avoir passé une journée dans la mine, peut-être...
ça fait envie?
Écoutez, c'est dans "Instantanés du monde, dans les ateliers du TIPA"
photo AB |
jeudi 10 novembre 2011
Instrument emblématique
photo AB |
A écouter, sur Radio Ô, dans "Instantanés du monde, dans les ateliers du TIPA"
mardi 8 novembre 2011
Copeaux de bois et volutes de notes
PHOTO AB |
Cette semaine, "Instantanés du monde" traîne dans les ateliers des Tibétains en exil en Inde.
Et rencontre Bhuduk. Un luthier expert en dranyen.
ça sent bon, dans son atelier empli de copeaux, dans la forêt de cèdres et de rhododendrons.
Bhuduk travaille dans un coin.
Ne répond que par monosyllabes aux questions qui lui sont posées.
Bon. Il faut se poser, prendre son temps, observer, s'observer.
Moi, j'aime le bois.
Alors évidemment, je regarde, je touche, je renifle ( oui, ça aide à comprendre!!!)
Et Budhuk parle.
Enfin.
Et avoue que lui, ce qui lui plairait vraiment, c'est de savoir construire des guitares.
Il en rêve, des guitares
Il a une photo qu'un luthier en visite lui a laissé un jour
Une petite photo, plus très jeune, dans un coin de l'atelier
Il n'y aurait pas un luthier docteur ès-guitare qui voudrait aller rencontrer Bhuduk?
Sans rire, une "petite" formation serait la bienvenue!
A l'écoute du monde, depuis belle lurette...
Photo : Alex Fernandes |
En tout cas, nous voilà avec une jolie moisson de 230 numéros à ce jour !
A raison d’une diffusion hebdomadaire- moins les grilles de vacances- que les amoureux des chiffres s’amusent à calculer…
Ça ne date pas d’hier, mais je me souviens comme si c’était hier du premier « Instantané »
Il avait fallu prendre un bateau pour l’île Plate, et grimper tout en haut pour trouver un phare en lambeau. Comme mes pieds, en sandales, après cette montée parmi de cruels épineux.
Peu importe, je suivais un couple de passionnés, et pas question de les lâcher pour deux ampoules et trois écorchures… Passionnés par leur pays, passionnés par la photo, par la mémoire et le respect des lieux. Un homme qui aimait raconter des histoires, son épouse qui aimait l’écouter, tous deux laissaient des silences entre les phrases pour me permettre d’entendre les ailes des paille-en-queues tournant autour de nous.
Depuis, j’en ai croisé mille, des hommes et des femmes de cet acabit. Le genre de personnes qui ont tant de bonnes raisons de se lever le matin, que je suis aussi obligée de me lever trop tôt le matin, pour les suivre. Et avec enthousiasme. Si, si. Même si ça écorche parfois les pieds. Ça met souvent du baume au cœur, quand même.
C’est ça, la vie, au fil des Instantanés du monde, depuis, ces X années…
Des passions à partager, que j’ai envie de vous transmettre. Certes, vous les avez entendues, vous pouvez même encore les entendre ( Vive les archives de Radio Ô, en libre accès, aucune influence délétère sur la santé, aucun impact polluant sur l’environnement), mais il y a tant d’autre choses qui ne sont pas toujours dans les émissions : ce vieux Chinois qui enlève son dentier pour que je comprenne mieux sa prononciation ; l’émotion que produit la voix d’un immense chanteur de ghazal quand vous la recevez, dans le casque, en stéréo ; la nuit passée sur l’île ronde avec les lézards de soixante centimètres de long qui veulent absolument partager votre sac de couchage…
Des éclats de rire, l’envers du décor, les mots justes des personnes interviewées, la découverte délicieuse de l’étranger…
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