Je débarque chez Mariano
un dimanche à huit heures du matin
en croisant les doigts
car on m'a bien dit
que tout le monde
ici
allait
à la messe
l'office
le temple
et autre chapelle.
Ben non
Mariano est là
à soigner les cochons de son grand-père
et à presque s'excuser
de ne pas partir
tout de suite
à l'entrainement
quand je lui dis
que je viens pour voir ça.
Il s'excuse aussi
d'être si tard encore à la tâche
à "gaspiller le soleil pour rien"
comme disent les anciens
ici.
Mariano est poli
passionné
attentionné
il stoppe brusquement
et m'explique qu'il savoure
cet endroit
ici.
On cause
il travaille
avec Léopold
ils prennent le temps
la pluie tombe
on boit de la citronnade
en attendant le départ du nuage
on cause
c'est la vie
ici.
A savourer, dans "Instantanés du monde à Taahueia" (cliquez ici, vous entendrez une tranche de vie de Mariano, Léopold et Sandrino, les garçons qui aimaient les chevaux)
Photographie©Anne Bonneau
un dimanche à huit heures du matin
en croisant les doigts
car on m'a bien dit
que tout le monde
ici
allait
à la messe
l'office
le temple
et autre chapelle.
Ben non
Mariano est là
à soigner les cochons de son grand-père
et à presque s'excuser
de ne pas partir
tout de suite
à l'entrainement
quand je lui dis
que je viens pour voir ça.
Il s'excuse aussi
d'être si tard encore à la tâche
à "gaspiller le soleil pour rien"
comme disent les anciens
ici.
Mariano est poli
passionné
attentionné
il stoppe brusquement
et m'explique qu'il savoure
cet endroit
ici.
On cause
il travaille
avec Léopold
ils prennent le temps
la pluie tombe
on boit de la citronnade
en attendant le départ du nuage
on cause
c'est la vie
ici.
A savourer, dans "Instantanés du monde à Taahueia" (cliquez ici, vous entendrez une tranche de vie de Mariano, Léopold et Sandrino, les garçons qui aimaient les chevaux)
Photographie©Anne Bonneau
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