Elle est prête.
Prête à tout abandonner.
Son fils endormi sur sa chaise
son mari attablé devant l'évier
parce que c'est sacré
parce qu'elle est Gujaratie
et qu'elle a ça dans le sang
Shambavi.
La danse.
Le garbah.
C'est maintenant
c'est le moment dans l'année
où il lui faut aller danser.
Danser pour la déesse
cela s'entend.
Cela s'entend de loin d'ailleurs.
Une touche d'or encore sur les paupières
et elle est parée
allons
dans "Instantanés du monde à Rungta Lane"
Photographie©Anne Bonneau
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