Pour gagner quelques sous
les filles du foyer
font frire des beignets
et les vendent.
Soit elles se les vendent entre elles
soit elles vont à la porte
pas plus loin.
Des clients viennent jusqu'ici
pour leur acheter
elles
ne sortent pas
de peur
d'être
à nouveau
enlevées
ou moquées
par les gens de la ville
qui savent bien
d'où elles viennent.
Elles sont celles
qui ont osé
dire
NON.
A croire que ce mot
n'est pas non plus
en odeur de sainteté
en ces contrées!
Assez universel, non?
Ecoutez-les dans "Instantanés du monde à Kaya"(cliquez ici pour les entendre)
Photographie © Anne Bonneau
les filles du foyer
font frire des beignets
et les vendent.
Soit elles se les vendent entre elles
soit elles vont à la porte
pas plus loin.
Des clients viennent jusqu'ici
pour leur acheter
elles
ne sortent pas
de peur
d'être
à nouveau
enlevées
ou moquées
par les gens de la ville
qui savent bien
d'où elles viennent.
Elles sont celles
qui ont osé
dire
NON.
A croire que ce mot
n'est pas non plus
en odeur de sainteté
en ces contrées!
Assez universel, non?
Ecoutez-les dans "Instantanés du monde à Kaya"(cliquez ici pour les entendre)
Photographie © Anne Bonneau
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